P3 part d’un constat simple : le contenu endort souvent, là où il devrait réveiller. Et si 85 % des entreprises savent qu’elles doivent prendre la parole pour exister, très peu le font avec impact. Pourquoi ? Parce que produire du contenu stratégique, pertinent et régulier, c’est complexe.
Ils ont décidé de changer les règles. P3, c’est une plateforme augmentée par l’IA qui automatise intelligemment la production de contenus personnalisés, en phase avec les objectifs réels des marques. Mais ce n’est pas tout : ils ne livrent pas un énième outil, mais conçoivent des agents IA qui comprennent, planifient, créent, publient et recommandent en boucle. En bref : l’IA devient votre meilleur collaborateur marketing.
Leur promesse est de réveiller les stratégies. Aligner le contenu avec le business de l’entreprise. « Nous faisons le lien entre ce que vous êtes, ce que vous visez… et ce que vous diffusez.
L’avantage P3, c’est une analyse complète de votre marque et de vos concurrents en quelques minutes. Nous apportons une vision stratégique claire et activable sur 6 mois, une automatisation créative, personnalisée à votre ton, vos canaux, vos priorités, une approche proactive, alimentée par des données en temps réel. Nous avons imaginé P3 pour toutes celles et ceux qui veulent communiquer sans y passer leurs journées. Pour les PME sans direction marketing, les startups en quête d’efficacité, les solo-freelances en multitâche. Pour ceux qui veulent une IA qui ne raconte pas d’histoires, mais qui en écrit pour vous. »
Quel aspect unique de votre secteur vous a poussé à intégrer l’IA, et comment cela a-t-il transformé vos opérations ? Présentez votre activité.
Nous venons du monde du contenu et du marketing stratégique un secteur en pleine mutation. Avec l’arrivée de l’IA générative, on ne parle plus seulement de générer du texte, mais d’automatiser des décisions, des campagnes, des flux entiers. Le marketing devient une fonction hybride : plus technique, plus personnalisée, mais aussi plus exigeante en termes de pilotage. Ce qu’on voit chez P3, c’est que les entreprises ne manquent pas d’idées, mais de bande passante pour les exécuter. L’IA bien utilisée peut redonner du temps aux équipes, mais surtout leur permettre d’agir avec clarté et constance. Notre rôle, c’est de rendre cette technologie non seulement accessible, mais vraiment utile : on transforme la stratégie en contenu, le contenu en action, l’action en résultats.
Je viens des sciences de la vie, un secteur très normé, très exigeant, où on ne peut pas se permettre de tester des concepts flous. L’approche IA doit y être à la fois rigoureuse et contextualisée. C’est cette rigueur que j’ai voulu appliquer au marketing avec P3 : une IA personnalisée, fiable, capable de prendre en charge ce que les humains n’ont plus le temps de faire sans jamais leur enlever la main.
Le marketing, historiquement, c’était un mix d’intuition, d’outils et de temps humain. Aujourd’hui, ce modèle s’essouffle. Les entreprises sont submergées de données, de canaux, de contenus à produire et l’IA peut agir comme un vrai moteur de structuration et d’exécution. Mais attention : le passage de l’IA outil à l’IA collaborateur est un vrai saut culturel.
Ce que nous avons créé chez P3, ce sont des agents IA métiers : ils savent quoi faire, avec quel objectif, dans quelle temporalité. Ils sont entraînés pour comprendre un brief stratégique, planifier une campagne, produire du contenu en cohérence avec la marque, analyser les performances… et recommencer. Et surtout, ils ne travaillent pas dans le vide : ils s’intègrent dans un écosystème métier, avec des collaborateurs humains, des outils existants, des contraintes réelles. Ce qu’on apporte, c’est cette fusion entre IA, UX et stratégie d’entreprise. L’IA n’est pas un gadget. C’est un levier pour réorganiser le marketing autour de l’action, pas seulement de la production.
Quelles innovations inattendues ont émergé suite à l’adoption de l’IA dans votre entreprise ?
Ce qu’on anticipe, c’est que l’IA va continuer à dissoudre les silos traditionnels : middle office, content factory, service com. Tout converge. Le marketing du futur ne sera pas plus bruyant, il sera plus pertinent, proactif, mesurable. Ce qu’on n’avait pas anticipé, c’est l’émergence d’une nouvelle culture de l’action. Avec l’IA, on gagne bien sûr en vitesse de production, mais surtout, on entre dans une logique de pilotage fin : chaque contenu produit, chaque action lancée par un agent IA est mesurée, questionnée, optimisée. Cela a poussé toute l’équipe à développer des réflexes nouveaux : penser en scénarios, tester plus vite, affiner plus souvent.
Aujourd’hui des nouveaux profils qui n’existaient pas il y a deux ans rédacteurs augmentés, coordinateurs IA, designers de prompt narratif… Ce sont eux qui aujourd’hui assurent la qualité du dialogue entre stratégie humaine et exécution IA. Ce qui m’a le plus marqué, c’est à quel point les agents IA vont structurer les organisations.
En les développant, on est obligé de clarifier ce qu’on veut vraiment : quels KPI suivre, quels formats prioriser, quel ton incarner. Et puis il y a eu un effet inattendu : la capacité à faire émerger des modèles internes de collaboration IA/humain. On a arrêté de penser l’IA comme « un truc à part » ou une superposition. Aujourd’hui, nos agents participent à la veille, à la coordination éditoriale, à la qualification marketing. Ils ne remplacent personne, mais ils permettent à chacun de travailler dans sa zone de valeur. Et c’est là qu’on voit l’innovation : dans l’organisation, pas seulement dans la techno.
Comment avez-vous surmonté les défis culturels et humains lors de l’intégration de l’IA auprès de vos clients et en interne ?
En France, contrairement à ce qu’on observe souvent aux États-Unis l’adoption de l’IA ne se fait pas uniquement sur la promesse d’efficacité. Il faut du sens, de la pédagogie, de la confiance. Le rapport à la technologie est plus prudent, plus ancré dans les réalités métiers, parfois traversé par des peurs (perte de contrôle, appauvrissement des contenus, déshumanisation).
Et dans le climat actuel entre surinformation, inquiétudes réglementaires et inflation des discours IA, la vraie valeur, c’est la preuve d’usage. Je pense que l’une des grandes erreurs, c’est de présenter l’IA comme une révolution. Nous, on l’intègre comme une évolution maîtrisée. On l’explique, on la montre, on la fait tester sur des cas concrets. Et surtout, on laisse les utilisateurs la challenger, la reformuler, l’interroger. Ce n’est pas une boîte noire. C’est un outil évolutif, piloté avec eux.
Chez P3, on a aussi une culture forte de la co-construction : et pour être honnête, les meilleurs ambassadeurs… ce sont souvent ceux qui étaient les plus sceptiques au départ. J’ai appris en 25 ans d’entrepreneuriat que l’adoption, c’est 80 % d’humain, 20 % de techno. Nos IA sont entraînées, bien sûr. Mais nos clients aussi. Nous les formons à dialoguer avec elles, à challenger les résultats, à affiner. Et c’est cette intelligence partagée qui fait la différence.
Notre culture chez P3, c’est l’écoute active. On ne déploie jamais d’IA sans avoir compris les signaux faibles : les irritants métiers, les leviers de motivation, les peurs implicites. On travaille beaucoup avec les équipes en amont, sur des formats courts et accessibles : ateliers de projection, prototypages rapides, feedbacks instantanés. L’idée, ce n’est pas d’imposer une IA, c’est de faire émerger un binôme humain-agent, qui s’ajuste au fil de l’usage.
Et on est très transparents : sur ce que fait l’IA, sur ce qu’elle ne sait pas faire, sur ce qui reste de la responsabilité humaine. Cette transparence crée un climat de confiance. Et c’est souvent cette confiance qui débloque l’adoption.
Quels changements positifs avez-vous observés dans la dynamique des équipes de vos clients grâce à l’IA ?
Dans un contexte où beaucoup d’équipes marketing sont saturées, sous-staffées et sollicitées en continu, l’IA peut être perçue comme une pression de plus… ou comme une respiration.
Chez nos clients, les changements positifs se manifestent très vite. D’abord, par un allègement cognitif : les équipes n’ont plus besoin de porter seules la charge de veille, de coordination ou de planification. L’IA prend en charge le « bruit » pour leur permettre de se concentrer sur l’essentiel. Ensuite, on observe un vrai retour à la fierté du travail bien fait : produire du contenu cohérent, aligné sur la stratégie, avec une vraie régularité, sans y passer des nuits. Et ça change la dynamique : les équipes se sentent plus utiles, plus stratégiques, plus valorisées.
Ce qu’on voit aussi, c’est l’émergence d’équipes augmentées. Les collaborateurs ne délèguent pas leur métier à l’IA — ils l’élargissent. L’IA devient un copilote, un soutien, parfois un sparring-partner. Résultat : on voit des profils qui montent en puissance, des juniors qui osent plus, des seniors qui se concentrent sur les arbitrages à fort impact.
Un autre point : la culture de la mesure s’installe naturellement. Puisque l’IA fonctionne sur des boucles de feedback, les équipes prennent l’habitude de tester, comparer, ajuster. Et ça renforce leur posture stratégique : moins de réactions à chaud, plus de décisions pilotées par des signaux concrets. Et surtout, l’IA crée de la cohérence là où il y avait de la dispersion. Moins de tâches perdues, moins de réunions inutiles, moins de frustration.
Quel conseil essentiel donneriez-vous aux PME hésitant à franchir le pas vers l’IA ?
Le vrai sujet, ce n’est pas la taille de l’entreprise. C’est sa capacité à se poser une question simple : où puis-je gagner du temps, de la clarté ou de la valeur aujourd’hui ?
Trop souvent, les PME s’imaginent que l’IA, c’est réservé aux grands groupes, qu’il faut un DSI, une armée de développeurs ou des bases de données impeccables. Ce n’est plus vrai.
Mon conseil : commencez petit, ciblé, actionnable. Identifiez un point de friction concret une tâche répétitive, un besoin de synthèse, une perte de temps sur l’opérationnel. Ensuite, entourez-vous de gens capables de parler la langue métier autant que la langue techno. C’est là qu’on intervient chez P3. Avec mon expérience en transformation digitale (CRM, marketing automation, écosystèmes cloud), j’ai vu des dizaines d’organisations perdre des mois à cause d’un mauvais cadrage initial. Ce que je propose aujourd’hui avec P3, c’est une IA opérationnelle, interopérable, qui s’intègre à vos outils existants, à votre équipe, à vos process — sans friction.
On a développé des agents capables d’agir dans des environnements métiers complexes, sans alourdir les équipes, en apportant des recommandations basées sur des données concrètes, et en s’adaptant au niveau de maturité de l’organisation. C’est une IA qui respecte la réalité terrain. Et surtout, n’ayez pas peur de l’innovation : l’IA n’est pas là pour remplacer l’humain, elle est là pour lui faire gagner du temps, du confort et de la perspective. Et dans une PME, ce sont des gains qui se sentent tout de suite. L’IA n’est pas réservée aux grandes entreprises. Ce qui freine souvent les PME, ce ne sont pas les outils, mais les croyances : « ça coûte cher », « c’est complexe », « ça va déshumaniser notre message », ou encore « ce n’est pas fiable ». Et pourtant, ce sont des mythes qu’on peut aujourd’hui déconstruire.
Chez P3, on a structuré une approche pour dé risquer l’adoption de l’IA, en particulier dans les contextes où le contenu est un levier stratégique. Concrètement, ça veut dire :
- Fiabiliser les informations générées grâce à des agents de vérification intégrés, des processus de validation humaine, et un indice de confiance systématique pour chaque livrable.
- Personnaliser la tonalité à travers un glossaire marque et auteur, des variables contextuelles et une adaptation fine au canal (article, LinkedIn, email, etc.).
- Évaluer les résultats avec un taux de qualité perçue et cohérence stratégique.
- Créer des formats actionnables, pas des livrables « vitrine » : nos agents produisent, mais savent aussi proposer, challenger et s’adapter au retour du terrain.
- Accompagner humainement l’adoption : formation, onboarding, co-construction avec les équipes, mise en confiance progressive.
En résumé, l’IA devient un coéquipier : elle vous aide à agir, à décider plus vite, à être plus visible… sans sacrifier votre voix ni votre vision.
Alors mon conseil : commencez par un cas d’usage métier. Un irritant réel. Un enjeu que vous connaissez par cœur. Et entourez-vous d’un partenaire qui ne vous vend pas juste un outil, mais une méthode et un résultat. Soyez exigeants, mais ouverts. L’IA n’est pas une baguette magique, mais c’est un outil fabuleux si on sait quoi en faire. Testez, mesurez, ajustez. Et surtout : restez humains. La vraie force d’une IA, c’est ce qu’elle vous permet de redevenir.
Les cofondateurs de P3
Francis Méléard
Serial entrepreneur passionné de big data, d’IA et d’innovation digitale, Francis conçoit la vision technologique de P3. Il dirige le développement des agents IA, structure les architectures produit, et traduit les grandes orientations stratégiques en fonctionnalités concrètes. Véritable pont entre la technique, le contenu et la performance, il met son expérience au service d’une IA opérationnelle, efficace et accessible.
Nadège Kaci
Experte en santé, du marketing stratégique en vente complexe, Nadège structure les offres autour des besoins utilisateurs. Elle assure la convergence entre les insights clients, les tendances marché, et la roadmap produit. Elle pilote les partenariats, la stratégie de go-to-market. Sa mission : faire de P3 une solution incarnée, reconnue, et profondément utile aux entreprises.